L'ambassadeur d'Iran à l'ONU défend le droit de la RII de répondre à tout éventuel acte d'agression du régime israélien contre sa souveraineté nationale et sa sécurité, dans une lettre adressée au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et à la présidente du Conseil de sécurité de l’ONU, Vanessa Frazier.
L'Iran se réserve le droit de répondre à tout acte d'agression de la part d'Israël, a déclaré, le mercredi 1er mai, Amir-Saeed Iravani, ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies, dans un contexte de tensions à la suite des frappes de représailles sans précédent de l'Iran contre les profondeurs des territoires occupés par Israël, le 13 avril dernier.
La lettre fait suite aux correspondances soumises par le régime israélien aux deux autorités de l'ONU avant et après les attaques iraniennes contre les territoires occupés.
L'opération du CGRI, baptisée « Vraie Promesse », répondait à l'attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas, en Syrie, le 1er avril, lors de laquelle de hauts commandants militaires iraniens ont trouvé la mort.
M. Iravani a rejeté les accusations proférées dans ces lettres, précisant qu’elles visaient principalement à détourner l’attention du monde de l’agression brutale d’Israël contre Gaza, où plus de 34 500 personnes ont été tuées.
Les attaques de drones et de missiles de l’Iran contre Israël s’inscrivent dans le cadre de son droit à la légitime défense, tel que stipulé dans l’article 51 de la Charte des Nations Unies.
Il a réitéré que la RII n’avait jamais déclenché de guerre contre Israël et n’avait nullement l’intention de le faire à l’avenir.
« Cependant, l'Iran se réserve le droit inhérent, en vertu du droit international, de répondre à tout recours à la force ou à tout acte d'agression contre sa souveraineté, son intégrité, sa sécurité territoriale et ses intérêts nationaux », a renchéri l'ambassadeur et représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies.
